La Suisse vend son âme aux enseignes low-cost pendant que ses commerces de proximité crèvent en silence -et la facture arrive chez le médecin!

Rédigé le 27/06/2025
David Flury

Chaque jour, des commerces suisses ferment dans l’indifférence générale. En parallèle, Temu, Shein ou AliExpress engrangent des fortunes. En 2024, plus de 1,3 milliard de francs ont été dépensés par les Suisses sur ces plateformes low-cost, au détriment de nos artisans, de notre santé, et de notre tissu économique. Ce billet d’humeur politiquement incorrect tire la sonnette d’alarme : à force de vouloir tout moins cher, c’est notre pays qu’on brade.
La Suisse vend son âme aux enseignes low-cost

La Suisse vend son âme aux enseignes low-cost pendant que ses commerces de proximité crèvent en silence -et la facture arrive chez le médecin!

Bienvenue en Suisse, pays de l’excellence, de la qualité… et de plus en plus, de la médiocrité emballée sous plastique.

Les commerces de quartier ferment à la chaîne. Remplacés par des franchises aux prix cassés, des produits importés à la chaîne, sans saveur et parfois sans contrôle sanitaire digne de ce nom. Mais tant qu’on peut acheter trois steaks de “bœuf” à 4 francs et un lot de gadgets électroniques chinois contenant plus de cadmium qu’un thermomètre des années 50, personne ne bouge.

En parallèle, Temu, Shein ou AliExpress engrangent des fortunes

En 2024, plus de 1,3 milliard de francs ont été dépensés par les Suisses sur ces plateformes low-cost, au détriment de nos artisans, de notre santé, et de notre tissu économique.

Et après, on s’étonne que les coûts de la santé explosent?

Soyons très clairs: le lien entre la disparition des commerces de qualité et la dégradation de la santé publique est direct.
On ferme les boucheries artisanales, on ouvre des discount de bouffe trafiquée.
On ferme les magasins de jouets suisses, on inonde les chambres d’enfants de plastiques toxiques made in “pas de chance”.
On remplace les vrais aliments par des “produits alimentaires”, bourrés d’additifs, d’huile de palme, de sucre et de colorants à usage routier.

Résultat:

Et qui paie? La collectivité.
Les primes d’assurance maladie augmentent chaque année. Les familles s’étouffent. Et pendant ce temps, les grandes surfaces et les géants du discount font des marges sur la crétinisation alimentaire.

Mais tout le monde s’en fout. Du moment que le poulet rôti coûte moins qu’un café.

Le consommateur suisse a fini par croire que “moins cher” = “bonne affaire”. Alors que dans les faits, moins cher = plus de merde dans l’assiette et plus de médicaments dans l’armoire.

À force de vouloir tout moins cher, on finira par tout payer plus cher.

Pendant ce temps, les artisans crèvent. Les petits commerces ferment. Le lien social se délite. Mais pas de panique: on pourra toujours s’acheter un humidificateur LED connecté, rempli de phtalates, pour compenser l’air pourri de nos intérieurs sans âme.

Les autorités, elles, observent. Consultent. Sourient mollement. Et ne font rien.

On parle de “revitalisation urbaine” dans des conférences PowerPoint. On déclare qu’on “soutient le commerce de proximité” pendant qu’on laisse les chaînes low-cost s’installer aux endroits stratégiques.

Pas une politique courageuse sur la fiscalité différenciée.
Pas de régulation des loyers commerciaux.
Pas d’interdiction sérieuse des produits nocifs importés.

Mais bien sûr, en cas d’urgence, on pourra toujours créer une “journée du commerce local” avec des ballons et des flyers. Comme si ça allait ressusciter les artisans partis en burn-out.

À ce rythme, la Suisse ne sera plus un pays de qualité. Juste un entrepôt de pacotille bon marché.

Un pays sans identité, sans âme, sans santé.

Alors il est temps que ça change:

Sinon, dans dix ans, les seuls commerces encore ouverts seront des pharmacies.

Et on ira s’y soigner des dégâts causés par ce qu’on a mis dans nos assiettes, nos frigos, nos jouets et nos corps.

Mais ne venez pas pleurer. On aura troqué la qualité contre la facilité, la santé contre le prix, la dignité contre le profit.

Et on en paiera le prix. Lourdement. Tous.

En attendant, prenez soin de vous,

David

“On ne jouit bien que de ce qu’on partage.”